Le meilleur joueur à n’avoir jamais disputé de all-star game, voilà la phrase qui revient le plus souvent quand on évoque Purvis Short. Ce nom ne vous dit rien ? Rassurez vous, vous êtes loin d’être les seuls dans ce cas. Malgré un talent inné de scoreur, le pauvre Purvis Short a eu le malheur d’évoluer essentiellement dans une équipe (les Golden State Warriors) éloignée des projecteurs et à la même époque où les stars des postes arrière se nommaient Magic Johnson, Larry Bird, Julius Erving ou encore Michael Jordan… Difficile de sortir du lot et de faire de l’ombre à cette constellation d’étoiles. Pourtant, le numéro 45 des Warriors n’a cessé de faire trembler les filets. Quatrième meilleur marqueur de la NBA en 85 (28 points par match), il a tourné à l’impressionnante moyenne de 24,4 points entre 1982 et 1986. Son moment de gloire, Short le connu un soir de novembre 84, lors d’une rencontre face aux Nets, dans laquelle il marquera la bagatelle de 59 points, son record en carrière.
Un excellent shooteur, mais pas seulement. Sur la même période, il gobait tranquillement ses cinq rebonds et distribuait trois passes par match. Des grosses statistiques, mais néanmoins insuffisantes pour rejoindre le panel de stars de l’époque. Si certains pensent que sa défense était son point faible, sachez que pour l’anecdote, il restera le seul joueur à avoir laissé Larry Bird à 0 points (!) inscrits (en 37 minutes de jeu), c’était le 2 janvier 1981, lors de la rencontre Boston – Golden State Warriors (106-121).

Quand le défenseur se retrouve la tête dans le Short
Mais le fait d’évoluer au sein d’une franchise qui ne connaîtra pas le goût des playoffs durant une décennie (1977-1987) lui causera pas mal de tort. En 1987, il est transféré aux Rockets, équipe avec laquelle il jouera deux saisons avant de finir sa carrière NBA aux New-jersey Nets (1990). Il s’envola ensuite vers l’Europe et s’engagea pour deux saisons avec le club israélien de l’Hapoel Tel-Aviv.
Stats via basketball-reference