Il ne pouvait y avoir plus beau champion. Le cinquième titre NBA des San Antonio Spurs est un véritable hymne au beau jeu. Pratiquant peut être le plus beau basket collectif qu’il ait été permis de voir à ce niveau de compétition, les joueurs texans nous ont offert tout au long de cette finale un magnifique récital. Saluée unanimement par la presse, les fans et même leurs adversaires, la victoire des Spurs est aussi (surtout) celle d’un homme, Gregg Popovich. Véritable puriste du basket, le coach serbe a réussi à instaurer un système de jeu où chaque joueur a un rôle à jouer et où l’envie de partager la gonfle est prépondérante. Equipe cosmopolite (sept nationalités différentes au sein de l’effectif) San Antonio est un cas à part dans la grande ligue US.

Le meilleur ailier fort de l’histoire, tout simplement…
Pilier de la franchise, Tim Duncan est (encore) entré un peu plus dans la légende. Le meilleur ailier fort de l’histoire ajoute une cinquième bague à son énorme palmarès. C’est une de plus que Tony Parker, qui avec le titre de champion d’Europe au mois de septembre dernier vient de boucler ce qui restera comme la plus belle saison de son immense carrière. Le meneur français partage sa joie cette année avec son meilleur ami, Boris Diaw, qui aura été énorme (dans le bon sens du terme cette fois ci) lors des cinq matchs de la finale.
Du coté des perdants, les stars de Miami se sont montrées très fair-play dans la défaite et surtout admiratives de leurs bourreaux. Reconnaissant la supériorité des Spurs, LeBron James a été bien trop esseulé, abandonné notamment par un Dwyane Wade fantomatique (10,5 points à 7/25 aux shoots) sur les deux derniers matchs. Reste à savoir ce que vont faire les stars du Heat pour la saison prochaine, sachant que le Big Three (James-Wade-Bosh) a la possibilité de « tester » le marché des free-agents cet été.
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