Ce jour du 19 juin 1984 restera à jamais lié à la carrière de Sam Bowie. Avec le deuxième choix de cette draft de légende, les Trailblazers de Portland jettent leur dévolu sur le pivot de Kentucky, snobant ainsi un certain Michael Jordan… A priori, rien de très choquant sur le moment, quand on sait que la franchise de l’Oregon a drafté l’an passé Clyde Drexler et cherche véritablement à renforcer sa raquette. Un choix presque logique, surtout quand on regarde le potentiel de Bowie, même si déjà, les blessures l’ont obligé à s’éloigner des parquets deux saisons entières avant d’effectuer une dernière année avec les Wildcats (10,5pts et 9,2rbs de moyenne) avant de se présenter à la draft.
Annoncé comme un futur grand de la NBA, Sam Bowie ne parviendra malheureusement jamais à confirmer tous les espoirs placés en lui. La faute notamment à un corps meurtri et à d’incroyables mensonges concernant ses fameuses blessures à répétition. Car il y a à peine un an, l’ancien pivot des Blazers a révélé dans une interview qu’il avait menti sur son état de santé dès la draft. Blessé au tibia, il a alors serré les dents lors des tests physiques et des analyses médicales pré-draft en trompant tout le monde.

La pause favorite de Bowie…
Résultat, le joueur a traîné sa grande carcasse abîmée sur les parquets et n’a jamais réussi à s’imposer. Pire, il fut un éternel abonné de l’injury-list. Il se cassa la jambe gauche lors de sa deuxième saison, puis ce fut au tour de la droite l’année suivante avant que son tibia droit se fracture en 1987. Bref, une carrière pourrie par les blessures, seulement 511 matchs joués en dix saisons NBA pour au final des moyennes justes correctes (10,9pts 7,5rbs et 1,8cts). Dernièrement la chaîne ESPN a consacré un (excellent) documentaire « Going Big » qui revient sur la carrière et la vie du joueur :