L’artiste a définitivement tourné la page. Un dernier tango lors des Jeux olympiques à Rio et Manu Ginobili a tiré sa révérence après dix huit années passées à défendre les couleurs de son pays, l’Argentine. De ses débuts en 98 à cet épilogue brésilien, on retiendra avant tout la médaille d’Or gagnée lors de jeux olympiques d’Athènes en 2004 (après avoir notamment terrassé les USA en demi-finale 89-81), le titre de MVP du tournoi à la clef. Ajoutez à cela une médaille de bronze à Pekin quatre ans plus tard, une médaille d’argent aux championnats du monde en 2002 et deux titres de champion des Amériques en 2001 et 2011 et vous obtenez là un beau palmarès bien rempli.

Le plus grand moment de la carrière d’El Manu, l’Or à Athènes en 2004
Ginobili, c’est avant tout un véritable artiste de la grosse balle orange. Un funambule disposant d’une panoplie interminable de feintes et autres dribbles venus d’ailleurs. Leader dans le jeu, il guida la formation argentine durant toutes ces années, entouré de coéquipiers et fidèles amis qui se côtoient depuis plus de vingt ans en sélection. A l’image de Tony Parker, Ginobili quitte la scène internationale sur une lourde défaite (105-78 face aux USA en quart de finale) mais on préférera retenir de cet immense champion tous les autres grands moments qu’il nous a fait vivre et tous les exploits accomplis. Voici donc le top 30 (subjectif comme toujours) de ses plus belles actions avec l' »Albiceleste » :