Pendant que la plupart des yeux sont tournés de l’autre coté de l’Atlantique vers de passionnants playoffs NBA, le vieux continent a rappelé à tous les passionnés que son basket made in Euroleague n’avait pas grand chose à envier à son éternel grand frère américain. La finale qui a opposé l’Olympiakos, tenant du titre, au rouleau compresseur madrilène a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses. Emmené par un duo de feu Fernandez – Llull, Madrid termine le premier quart temps avec 17 longueurs d’avance (27-10). A ce moment là, même s’il reste encore beaucoup de minutes à jouer, on ne donne pas cher de la peau des Reds, vu la qualité de l’effectif de la formation ibérique. Mais fidèle à sa légende, le basket Grec, connu pour renverser des montagnes, va prouver aux yeux de tous qu’un match de basket n’est jamais vraiment fini avant l’ultime seconde.
A force d’adresse et de volonté, les coéquipiers d’un plus que discret Spanoulis (0 points marqué à la pause) recollent au score et ne sont plus menés que de quatre petits points à la mi-temps (37-41). Les deux derniers quart temps appartiennent à Vassilis Spanoulis. Le MVP de la saison va démontrer toute l’étendue de son talent en l’espace de 24 minutes en scorant la bagatelle de 22 points et offrir ainsi le doublé à sa formation (victoire finale 100-88). Le meneur des Reds prouve une fois de plus qu’il fait partie des plus grands en remportant son troisième titre de champion (après ceux de 2009 et 2012) et son troisième titre de MVP du Final four.
Si tout le basket européen peut se féliciter du spectacle offert hier soir et lors de toute cette saison 2012/2013, il existe un autre motif de satisfaction pour nous, supporter français et amoureux du beau jeu : ce matin, Rudy Fernandez s’est levé déçu et amer, et rien que pour ça, le titre de l’Olympiakos n’a pas de prix !
Les meilleurs moments de la finale :
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