Il est d’abord tombé dans les bras de Chris Bosh, puis a tapé dans les mains de ses coachs et ses coéquipiers avant de longuement enlacer Mike Miller, le héros du jour. Il reste encore trois minutes à jouer dans le dernier quart temps, mais la messe est dite. Le Heat mène de 22 points et plus rien ni personne ne peut désormais empêcher Lebron James de savourer ce moment magique qu’il attend depuis neuf longues années. Joueur d’exception, le King, triple MVP de la saison, n’avait pas encore la considération méritée, la faute à l’absence de grosse bagouse au doigt, synonyme de titre. Alors quand le coup de sifflet final de ce cinquième match des finales a retenti, on n’ose imaginer ce qui s’est passé dans la tête de James. Une chose est sûre, à en voir son sourire aussi large qu’une planche de surf, le sentiment du devoir accompli était bel et bien là.

Lebron James 2012

Alors c’est ça le trophée ?

Désormais, le numéro 6 de Miami fait parti des très (très) grands. Le niveau de jeu qu’il a affiché durant tout le long de ces playoffs et plus particulièrement lors de la finale (28.6 points, 10.2 rebonds et 7.4 passes de moyenne) est proprement hallucinant. Devenu le leader et le patron de la franchise floridienne, LBJ a également fait taire bon nombre d’observateurs encore haineux. Jamais il n’aura été aussi constant et dominateur que lors de ses phases finales.

Bien épaulé par ses deux compères du Big three Wade et Bosh, il a aussi pu compter sur des joueurs sortant la perf du moment (Shane Battier qui shoote à 11/15 à 3 points sur les 3 premiers matchs, Mario Chalmers qui plante 25 points dans la quatrième rencontre et Mike Miller qui fait un 7/8 à trois points dans le game 5). Aujourd’hui, la star est apaisée, libérée d’un lourd poids. Il ne lui reste plus qu’à continuer à écrire sa légende…

Résumé du game 5 :