« Les grandes équipes ne meurent jamais ». Ce bel adage s’est une nouvelle fois justifié hier soir. En décrochant le dixième titre de champion de France de son histoire, le CSP Limoges a renoué avec ses glorieuses années qui ont fait de ce club un mythe du sport français.
Première équipe française de sports collectif championne d’Europe (1993), triple vainqueur de la (feu) coupe Korac, Limoges a également connu des heures sombres. Rétrogradé en nationale 1 après un dépôt de bilan en 2004, le club nomme Frédéric Forte au poste de président. L’ex meneur de jeu limougeaud s’investit corps et âmes pour redonner au club ses lettres de noblesse. L’équipe remonte en Pro B en deux ans, puis retrouve l’élite en 2010 avant de replonger au niveau inférieur l’année suivante, le temps de gagner un titre de champion de France (2012) qui lui ré-ouvre les portes de la ProA. Un parcours chaotique, parfois nerveusement difficile à gérer, mais qui donne encore plus de saveur à ce nouveau sacre.

La libération au coup de sifflet final !
Attendu par toute une ville en effervescence, ce retour au premier plan vient également récompenser la fidélité d’un incroyable public qui n’a jamais lâché son équipe. Une ferveur exceptionnelle, dont tous les joueurs se sont nourris pour parvenir à décrocher le trophée. Il n’y avait qu’à voir les larmes de Forte, l’émotion de Jean-Marc Dupraz et le sourire sur les lèvres de tous les joueurs pour comprendre la joie retrouvée que procure ce retour au sommet du plus grand club du basket français…
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