Plus c’est long, plus c’est bon ! Comme si les Bleus avaient cherché à retarder encore un peu plus l’échéance, ils ont poussé le vis jusqu’à disputer une prolongation avant d’enfin venir à bout de cette équipe d’Espagne (75-72), leur bête noire attitrée. Battus sur leurs huit dernières confrontations directes, notamment en finale du championnat d’Europe 2011, puis en quart aux derniers Jeux Olympiques de Londres, les hommes de Vincent Collet sont cette fois ci parvenus à vaincre leur signe indien.

France-Espagne

La joie des Bleus au coup de sifflet final

Alors certes, les mauvaises langues diront que les Espagnols étaient privés de Pau Gasol, Juan-Carlos Navarro ou encore Serge Ibaka, peu importe, cette victoire est un véritable aboutissement pour la génération Parker. Un Parker héroïque (32 points), qui a porté l’équipe sur ses épaules du début à la fin, et dont la performance le rapproche encore un peu plus des plus grands. A ses cotés, on notera l’éternelle combativité de Florent Piétrus, inépuisable guerrier qui donna le ton défensif en fin de rencontre. Et puis, clin d’oeil de la relève, le sang froid ou mieux encore les « cojones » d’Antoine Diot (24 ans) qui ne rata aucun de ses quatre derniers lancers francs décisifs en toute fin de match.

Habituée aux places d’honneur, l’équipe de France a désormais l’occasion d’effacer des années de frustration en s’imposant dimanche soir (21H sur France 2) face à la Lituanie et décrocher cette médaille d’or qui lui tend les bras. C’est tout ce qu’on souhaite à ces formidables compétiteurs, trop souvent injustement snobés par les grands médias et qui ont nouvelle occasion d’offrir au basket une fenêtre médiatique tant méritée.

Highlights France – Espagne :