Des matchs sept, la finale de la conférence Est en a connu plusieurs. Toujours électriques, ces matchs couperets ont toujours un goût particulier et ce sont souvent les stars qui à la fin font la différence. Des stars, Miami et Boston qui s’affrontent ce soir n’en manquent pas. On attend donc d’elles qu’elles se distinguent et sortent des performances qui marquent les esprits. C’est ce qu’avait réussi l’immense Patrick Ewing avec ses New-York Knicks lors du septième match des finales de conférence en 1994 face à Indiana. Après avoir remportés les deux premiers matchs au Madison Square Garden, les Knicks mordent trois de suite la poussière face à des Pacers emmenés par un Reggie Miller chaud bouillant.
Se retrouvant menés 3-2, les hommes de Pat Riley vont aller s’imposer à Indiana dans le sixième match avant d’accueillir leurs « ennemis » pour cette dernière rencontre décisive (Un scénario identique à celui qui lie le Heat et les Celtics aujourd’hui) Ce match sept sera à l’image de la série, âpre, limite respirable, la défense en vedette. Dans le sillage des ses deux gâchettes Reggie Miller (25pts) et Byron Scott (17pts), les Pacers s’accrochent et restent collés aux basques des Knicks. A l’entame du quatrième quart temps, ils mènent même de quatre points (71-67). Mais poussés par un public en furie, les coéquipiers de Patrick Ewing vont accélérer et prendre les commandes de la rencontre.
Le pivot de la big apple, auteur d’un match de mammouth, va inscrire le panier décisif sur une claquette à 26 secondes de la fin, avant que Reggie Miller ne se loupe complètement sur son dernier shoot. Le Madison peut exploser et laisser éclater sa joie (victoire finale 94-90). Durant toute la durée de ce match si important, Patrick Ewing a porté à bout de bras son équipe. Auteur de 24 points, 22 rebonds, 7 passes et 5 contres, le numéro 33 des Knicks n’a laissé à personne d’autre le soin de marquer de son empreinte la rencontre. Le genre de performance qui laisse des traces…
Le résumé de la performance de Pat Ewing :