Pas facile de passer derrière l’inoubliable et l’inclassable Dream Team qui a ébloui le monde entier lors des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Deux ans après l’ouragan médiatico-sportif de la bande à Jordan et Magic, les Etats-Unis décident de renvoyer des joueurs professionnels pour représenter la bannière étoilée lors des championnats du monde de Toronto. Après les légendes de Barcelone, le choix est fait de lancer des jeunes joueurs aussi prometteurs qu’athlétiques entourés de vieux roublards. Un mix explosif pour ce qui restera sûrement comme la « Dream Team » la plus puissante et spectaculaire qu’il n’y ait jamais eu.

A cette époque, les monstres intérieurs que sont Shaquille O’Neal, Alonzo Mourning, Larry Johnson, Derrick Coleman et Shawn Kemp sont au top de leur forme physique.

A coté de ces supermans des raquettes, on retrouve deux snipers d’élite en la personne de Reggie Miller et Dan Majerle. A l’arrière, Kevin Johnson et Steve Smith ont été choisi pour « driver » la machine. Pour encadrer toutes ces fortes têtes, Mark Price, Joe Dumars et Dominique Wilkins sont censés apporter leur expérience et leur leadership. A noter qu’au départ, les USA avaient sélectionné Isiah Thomas et Tim Hardaway, qui ont tous les deux dû déclarer forfait sur blessure.

Dream team 2

les 12 salopards…

Après un premier match quelque peu brouillon face à l’Espagne (115-100), la formation américaine coachée par Don Nelson va dérouler durant tout le reste de la compétition pour finir en apothéose avec une écrasante victoire (137-91) lors de la finale face à la Russie. Une impressionnante démonstration de force et de puissance qui a tout ravagé sur son passage. Avec un écart moyen de 37 points sur les huit matchs de la compétition (8-0), cette équipe n’a pourtant pas laissé que de bons souvenirs. Pratiquant régulièrement le trash-talking, le comportement de certains joueurs n’a pas toujours été irréprochable et souvent à la limite du manque de respect vis à vis de leurs adversaires. On était (très) loin de la classe et de l’élégance des joueurs de Barcelone, même si la jeunesse et la fougue des nouvelles stars peut parfois excuser leurs réactions. Au final, on retiendra surtout l’écrasante domination du Shaq, qui finira MVP du tournoi avec l’impressionnante moyenne de 18pts et 8,5rbs de moyenne en seulement 17 (!) petites minutes de jeu…

 

 

 Une compilation des highlights de la Dream Team 2 :