e Le meilleur shooteur de l’histoire, le petit mozart du basket, le meilleur joueur européen… voilà comment est encore aujourd’hui considéré Drazen Petrovic. Véritable légende du monde du basket, l’ancien pistolero des New-Jersey Nets était une machine à scorer, totalement inarétable en un contre un.
112 points inscrit sur un match…
Ses premières années professionnelles, il les passent sur le vieux continent. Son talent inné et ses qualités exceptionnelles lui permettent d’intégrer l’équipe pro du Sibenka Sibenik à l’âge de quinze ans.

Paye ton look pour tes débuts pro…
Il signe ensuite au Cibona Zagreb avec lequel il réalisera cartons offensifs sur cartons offensifs. L’un de ses faits d’armes les plus marquants reste ce match contre Ljubjana le 5 octobre 1985 au cours duquel il marquera 112 points (!) avec un incroyable 40/60 aux tirs….

Plus de 37 points de moyenne sous les couleurs du Cibona Zagreb
Fort de deux titres de champions d’Europe, un titre de champion et 3 coupes de Yougoslavie, il s’engage avec le grand Real Madrid. Avec le club madrilène il remporte notamment la coupe des coupes en marquant notamment 62 points en finale. N’ayant plus rien à prouver en Europe, il décide de tenter sa chance en NBA en rejoignant les Trailblazers qui l’avaient drafté trois ans plus tôt.

Les débuts au pays de l’oncle Sam furent difficiles pour le virtuose du basket européen
Mais à cette époque, les américains, peu informés et surtout réfractaires à s’ouvrir au monde, ne font pas confiance aux joueurs européens. Malgré tout son talent, Drazen Petrovic se retrouve à jouer des bouts de matchs. Après deux saisons et demie frustrantes à s’abîmer les fesses sur le banc, il est transféré pour son plus grand bonheur aux New-Jersey Nets dans un échange impliquant trois équipes. Très vite, le prodige retrouve ses sensations.
De joueur du banc à star incontestée aux nets
Il termine la saison avec une moyenne de 12,5 points. L’année suivante, avec un temps de jeu enfin digne de son talent, il dépasse la barre des vingt points marqués par match (20,6). Durant l’été 92, il dispute les inoubliables Jeux Olympiques de Barcelone sous le maillot de la Croatie. Aux cotés de Kukoc et Radja, il tient la dragée haute en finale face à l’inoubliable Dream Team. La progression continue lors de sa troisième saison sous le maillot des Nets. Aux cotés de Kenny Anderson et Derrick Coleman, il devient l’un des meilleurs arrières de la ligue. Top marqueur de sa formation (22,3), il est élu dans le troisième cinq de la saison.

Mozart face à Dieu…
Mais lors de l’été 93, à la fin d’une rencontre de qualification pour l’Euro, Pétrovic décide de ne pas suivre ses coéquipiers qui rentrent en avion et s’engouffre dans la voiture de sa petite amie de l’époque. Une chaussée mouillé, une voiture qui dérape, un poids lourd qui arrive de face… c’est l’inévitable accident dans lequel la star meurt sur le coup. Une onde de choc secoue alors la planète basket. Les hommages affluent de partout. Ses funérailles sont dignes de celles d’un chef d’état. Fauché à l’âge de 29 ans par le destin alors qu’il était au sommet, personne ne sait ce qu’il aurait pu (encore) accomplir. Une chose est sur, son talent et ses exploits, que ce soit sur les terrains FIBA ou NBA, personne ne les a oublié et beaucoup le considère encore aujourd’hui comme le meilleur joueur de basket européen de l’histoire…
Le documentaire consacré à Pétrovic :
Trackbacks / Pingbacks