Parmis les joueurs NBA de renom à avoir foulé les parquets européens, je vous propose de revenir sur l’exode dorée d’un des plus célèbres d’entre eux : Dominique Wilkins. Star parmis les stars durant sa période aux Atlanta Hawks, le joueur aux neuf sélections au all-star game a accepté de rejoindre le Pana en 1995, contre la rondelette somme de 4 millions de dollars. A l’époque, ce « transfert » fit grand bruit. Même si Wilkins restait sur une saison mitigée avec les Boston Celtics (17.8pts de moyenne), il n’en restait pas moins aux yeux des fans le fantastique scoreur et (surtout) dunkeur qui lui a valu le surnom de The Human Highlight Film.
Peu habitué à forcer lors des entraînements, Dominique Wilkins va découvrir non sans rechigner la méthode de son nouveau coach au Pana, un certain Bozidar Maljkovic. Si les premiers mois furent difficiles, la relation entre les deux stars évolua petit à petit pour finir sur une très bonne note, les résultats aidant. Car si l’ancien numéro 21 des Hawks n’avait jamais rien gagné collectivement en NBA, en l’espace d’une saison, il va remporter deux titres majeurs : la coupe de Grèce, et surtout l’Euroleague. Alors âgé de 35 ans, Wilkins n’a rien perdu de son sens du scoring. Auteur de 35 points face au CSKA en demi finale du Final Four qui se tenait à Paris, puis de 16 points et 10 rebonds en finale (victoire 67-66 face à Barcelone), il sera logiquement élu MVP. Un joli clin d’œil du destin pour celui qui est né dans notre belle capitale.
Malheureusement, blessé, il ne pourra participer aux dernières rencontres décisives pour le titre national, qui échappa finalement au Pana. Au final, la courte expérience athénienne de Dominique Wilkins fut plutôt une belle réussite, aussi bien pour le joueur que pour le club. Pour ce qui restera sa première saison européenne, il termine avec une moyenne de 20.1 points et 7.3 rebonds. D’ailleurs, quand il en parle encore aujourd’hui, celui qui fut introduit au hall of fame en 2006 n’en garde que de bons souvenirs, notamment de l’incroyable passion des supporters Grecs. Séduit par cette expérience, il reviendra deux ans plus tard en Italie sous les couleurs du Team Système Bologne. Moins dominateur, il finira cette nouvelle saison 1998 avec des moyennes correctes de 18 points et 7 rebonds de moyenne mais fut éliminé en quart de finale de l’Euroleague et perdit la finale nationale face à chaque fois au même club voisin du Kinder Boulogne.
Les Hihglights de Wilkins au Pana :
Son match à 32 points contre l’Olympiakos :
Résumé du Final Four 1996 à Paris Bercy :
L’europe en « Do » majeur – La Grosse Balle Orange
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