En dominant une nouvelle fois Strasbourg lors de l’épisode 4 de cette finale 2015, le CSP Limoges remporte pour la deuxième fois consécutive le titre de champion de France, le onzième de sa riche histoire. Dans un Beaublanc plus bouillant que jamais, les hommes de Philippe Hervé ont conclu de la plus belle des façons une saison à rebondissements (changement d’entraîneur, arrivée d’un nouvel américain en cours de saison) offrant à tout un peuple en fusion la récompense ultime.

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Back to back !

Ce deuxième titre, une première depuis Pau-Orthez en 2003-2004, le CSP est allé le chercher avec courage, abnégation et un zeste indispensable de talent. Du courage parce qu’après le forfait d’Adrien Moerman, forfait après s’être fait opérer de la main juste avant le troisième match, les coéquipiers du MVP de la saison régulière ont su compenser son absence en se donnant encore un peu plus.

D’un Z qui veut dire Zerbo…

De l’abnégation, avec les deux intérieurs héroïques Ousmane Camara et Fréjus Zerbo, habitués à se sacrifier aux rebonds et en défense, et qui ont, un peu à la surprise générale, crevé l’écran offensivement lors de la dernière rencontre (10pts 8 rebonds pour Camara et 16 points 5 rebonds pour Zerbo qui réalise au passage son meilleur score en carrière).

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Le guerrier ultime

Et enfin, ingrédient indispensable pour pouvoir prétendre accrocher un titre, le talent. Ce zeste de génie supplémentaire qui a cruellement manqué à la SIG et dont Limoges a hérité avec l’insolent Pooh Jeter, auteur de trois actions décisives consécutives en fin de match, dont deux énormes shoots à trois points. Arrivé sur le tard au CSP (mars) le meneur américo-Ukrainien (oui, oui…) a rentabiliser en un match l’investissement et les espoirs placés en lui en scellant le sort de cette ultime rencontre synonyme de titre.

 

 

 

 

 Pooh Jeter, toute hargne dehors (via @philousports )

A coté des festivités et des hourras du public, le contraste est saisissant avec la déception du nouvel échec de la SIG. Troisième défaite en finale de suite pour le coach Vincent Collet, conscient du manque de talent et de solutions offensives de son équipe. L’entraîneur de l’équipe de France, déjà titré avec Le Mans et l’ASVEL, n’a toujours pas trouvé la solution avec Strasbourg. On souhaite à Collet d’oublier (très) vite ce troisième échec et d’effacer ce mauvais souvenir par un résultat qu’on espère excellent à la tête de l’équipe de France lors des prochains championnats d’Europe cette été…

Le résumé de l’épisode quatre et du sacre du CSP : 

Les onze glorieuses du CSP Limoges via lequipe.fr : A voir ICI