C’est pour ce genre de matchs que l’on aime le basket. Partie sur des bases et un tempo des plus vaseux (10-7 à la fin du premier quart temps), cette finale de l’Euroleague 2012 ne promettait pas de marquer les esprits. Pour ne rien arranger, le CSKA, bien décidé à imposer son statut de légitime favori, appuyait sur l’accélérateur et dans le sillage de sa pépite Kirilenko, prenait le large pour compter 14 points d’avance à la mi-temps (34-20). Du retour des vestiaires, l’armada russe continuait sa démonstration de force. Si bien qu’à la 28ème minute, quand le panneau d’affichage affichait +19 (53-34), il n’y avait pas beaucoup de monde pour espérer quelconque retournement de situation.

Olympiakos euroleague 2012

Mais à force de laisser passer l’oportunité de véritablement tuer la rencontre, le CSKA oublia sans doute le fameux adage quand on joue face à une équipe Grec : « un match n’est jamais fini tant que le buzzer de fin n’a pas retenti ».  Et portés par son magnifique publique, les joueurs de l’Olympiakos commencèrent un incroyable retour. Sur les ailes de leur leader Vassilis Spanoulis, désigné MVP du final Four, les reds grignotent petit à petit leur retard. Incapable de stopper ce ras de marée rouge (14-0), les russes déjouent et assistent impuissant à l’incroyable come-back de leurs adversaires d’un soir.

Revenus à un point à moins de 10 secondes de la rencontre, les Grecs sont pourtant encore derrière et le vétéran Siskauskas a l’occasion de donner trois points d’avance à sa formation. Mais l’ailier du CSKA rate ses deux lancers francs. La balle revient dans les mains de Spanoulis. Le meneur des reds drive et trouve Printezis qui décoche un tir à une main qui fait mouche ! (62-61). Les sept dixièmes de secondes restants ne changeront rien, l’Olympiakos tient son exploit et remporte son deuxième titre d’Euroleague après celui de 1997.

La toute fin de match :