Ils l’ont fait ! En une soirée, l’équipe de France a effacé des mémoires dix longues années de frustrations et de déceptions. Ce titre de champion d’Europe, obtenu grâce à une large victoire contre la Lituanie (80-66), vient couronner et récompenser une génération d’exception, portée par un immense Tony Parker. Le meneur des San-Antonio Spurs, d’une fidélité sans faille à « son » équipe nationale, était sûrement le plus heureux des hommes hier soir. Mobilisant constamment ses troupes en leur transmettant sa soif insatiable de victoire, TP est entré encore un peu plus dans le cercle très fermé des légendes du sport français.
A ses cotés, les fidèles équipiers des débuts, Boris Diaw, Florent Piétrus et Mickaël Gélabale tous les trois impeccables dans leurs rôles respectifs, ont parfaitement encadré et guidé les plus jeunes, avec Nicolas Batum en chef de file. On pense notamment à Antoine Diot, Nando De Colo ou encore Alexis Ajinca. Ce dernier ayant pris une nouvelle dimension, faisant presque oublier l’absence pour « cause de vacances » de Joakim Noah…

Le patron en action…
Ce succès tant attendu est aussi l’œuvre du discret Vincent Collet. L’entraîneur tricolore a su intelligemment gérer son effectif, avec des coups tactiques qui se sont toujours avérés payants. Son futur à la tête des Bleus n’est pas encore connu, mais on peut légitimement penser que ce titre de champion d’Europe va peser lourd dans sa décision finale.
En attendant, profitons de ces moments d’euphorie, de cette médiatisation de la grosse balle Orange, des futurs passages TV de nos Bleus, des 5,5 millions de téléspectateurs qui ont regardé la finale sur France 2, en espérant cette fois ci que la Fédération sera tirer meilleur parti de ce succès retentissant…
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